Du passé au présent

La préfecture de police de nos jours

Le siège, l’état-major et les services communs de la Direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris se trouvaient au 36, quai des Orfèvres sur l’île de la Cité, face à la rive gauche. 

C’est entre 1875 et 1880, que le bâtiment fut construit. Il a été conçu sous les plans des architectes Émile Jacques Gilbert et Arthur-Stanislas Diet, à l’emplacement de l’ancien hôtel du premier président de la cour d’appel de Paris, qui a été par la suite, détruit par un incendie volontaire lors de la Commune le 24 mai 1871.

La préfecture de police a donc dû emménagé dans de nouveaux locaux qui ne sont autres que les parties des bâtiments du palais de Justice, situé au 36, quai des Orfèvres, le 1er août 1913, sur un décret suivi d’un arrêt préfectoral émis par le préfet Célestin Hennion. Ce bâtiment est inscrit aux monuments historiques. La préfecture de police occupe également une partie de la caserne de la Cité et prendra entièrement possession du bâtiment en 1929, lors du départ définitif de la Garde républicaine. Le bâtiment est construit dans un style néo-florentin sous les plans de l’architecte Pierre-Victor Calliat. L’entrée de la préfecture de police se situe dans la rue de la Cité. 

A l’intérieur, on y retrouve la cour du 19 août qui, auparavant était nommée cour Jean Chiappe (du nom du préfet de police de 1927 à 1934). Cette cour fut renommée pour rendre hommage au soulèvement de la préfecture de police. Aujourd’hui, c’est un lieu d’accueil qui permet aux usagers de se rendre dans les services administratifs pour effectuer leurs démarches.  

Les cérémonies officielles de la préfecture de police et la commémoration du soulèvement (qui se tient chaque année) se font également dans cette cour.

En septembre 2017, la cité judiciaire de Paris, rue Bastion à porte de Clichy, a accueilli les services de la polices judiciaire du 36, quai des Orfèvres. En effet, après le départ de la Brigade criminelle et de la Brigade des stupéfiants en juin, les derniers services de la police judiciaire, mise à part la Brigade de recherche et d’intervention, ont également déménagé.

Cependant, le numéro “36” a été gardé, le numéro de l’entrée dans la rue du Bastion est au 36, malgré le fait qu’il ne correspond pas à la numérotation de la rue. 

Préfecture de police ©Cit'Avis

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